mardi 4 avril 2017

Les matriochkas

L'histoire de la matriochka russe remonte  au  XIXe siècle. Elles naissent sous les doigts agiles des femmes du village de Semiovov. Elles sont fabriquées dans du bois de tilleul. Le tilleul est un bois facile à travailler.

Les poupées russes ont une beauté naïve et pimpante. Intemporelles, les poupées russes possèdent un réel charme, difficile  à expliquer. Elles ont un  caractère magique, qui nous fascine tant par la simplicité des couleurs vives que par la délicatesse de leurs dessins. J'aime leurs costumes traditionnels de paysannes qui s'inspirent de contes russes


Poupées ramenées lors de mes nombreux voyages en Ukraine

Les  matriochkas dégagent un sentiment de quiétude et de sagesse. Elles évoquent la mère de famille nombreuse en bonne santé. Chaque poupée représente un enfant et la plus petite est le nouveau-né. Pour les russes, la matriochka symbolise le peuple dans son ensemble et finalement la mère Patrie adulée par Staline.

"La matriochka est sans doute l'âme du voyageur russe, qui plongé dans son sommeil, rêve de la capitale alors qu'il traverse la Sibérie. "  Tawada


mercredi 29 mars 2017

Les violettes

Ce matin, j'ai découvert au fond du jardin, de timides violettes qui se miraient dans les gouttes de rosée. Le printemps est là.
les violettes sont tapies, silencieuses, dans les herbes. Elles n'ont pas l'orgueil démesuré des roses qui se pavanent au soleil, sur de longs murs.



 D'un coup de baguette magique, ces petites fleurs si timides, défroissent leurs robes couleur parme, et se répandent dans les bois, les chemins et les prairies.  Parfois elles font un brin chemin avec les coucous qui éclatent en grosses tâches jaunes d'or. Les pétales des violettes solitaires regardent surprises les petits cailloux de l'allée
.



 Elles se donnent bien du mal pour embaumer les sous bois de leurs suaves parfums. En vain , elles n'ont plus de parfums.

La violette est dans le pré,
Dans la clairière, la jonquille
Sous l'arbre en espoir de famille
On entend le merle chanter
Du mois d'avril au mois de mai
Pierre Menanteau ( 1895-1992 )




vendredi 25 mars 2016

Jour de pluie

Je tiens ma tasse de thé bien chaude entre les mains et je regarde par la fenêtre.

Je regarde la pluie qui tombe tranquillement sur le banc de pierre.


Le ciel déroule ses nuages gris et il pleure, la journée va paraître plus triste.
Tout est silence dans la maison, seul me parvient le cliquetis de l'eau sur le banc. La pluie me calme et m'apaise. J'aime ces instants fugaces comme une fleur mourante.

Et je  reste, là, devant la fenêtre, à regarder les gouttes de pluie coulées sur les vitres. 

je porte la tasse de thé à mes lèvres. Le thé est froid.