Tout est immobile, aucun mouvement de feuilles, pas un souffle de vent, même pas une petite brise. la chaleur écrase tout. Le mois d'août commence à peine que déjà la nature est lasse de cet été et courbe l'échine aux morsures de l'astre de feu.. Depuis longtemps le soleil a enflammé la nature.
Les vaches et les chevaux, dans les prés en quête d'ombre, se tassent le long des haies. Ils attendent patiemment, les yeux fermés, l'eau que le paysan leur apportera.
Aucun oiseau dans le ciel, aucun canard sur le l'étang. le lac est inconsolable, il ressemble à un désert avec cette grande flaque au milieu. Sans eau et à bout de force, les iris, les nénuphars et les joncs s'écroulent, sur la terre fendillée. les herbes mourantes se transforment en touffes rousses et grillées. Elles tremblent dans l'air brûlant.
Jour après jour le soleil mord cette terre qui a soif de fraîcheur.
Toujours pas d'espoir de pluie.
Tout est immobile et silencieux.