mardi 25 octobre 2011

Dole

Le Doubs est le miroir dans lequel se reflète une charmante ville du Jura, Dole
Dole fut la capitale de la Franche-Comté jusqu"en 1674 et elle est toujours une vieille ville fière et noble.

Un après-midi de grand soleil je suis partie, avec mon amie Marielle,  à la conquête de ses très nombreuses maisons anciennes. Elles renferment de beaux portails sculptés, des tours, des puits.......Dans ses cours se dissimulent des écrins de verdure. Chaque rue, chaque monument nous raconte une histoire.



Le clocher carré de l' Eglise Notre Dame constitue, en quelque sorte, l'emblème de la ville. Les quelques hôtels particuliers qui ont échappé aux guerres témoignent d'un passé prestigieux.

Dans une ruelle sombre et ventée se cache une crémerie, la plus ancienne de la plus ville. En poussant la porte une odeur de souffre, d'ammoniaque, de moisissures nous envahie. Odeur si caractéristique du fromage. Et quels fromages! Le comté et le morbier qui  ont fait la réputation du Jura.

Notre flânerie nous entraîne doucement au pied de la bien modeste maisons des tanneurs où naquit Pasteur. Nous découvrons sur la ravissante place aux fleurs,  un charmant salon de thé. Nous dégustons un délicieux thé à l'orange au son du carillon de l'église Saint-Jean.

Le soleil commence à décliner. Il est temps de rentrer.

mardi 18 octobre 2011

Albi

Quel est cet énorme vaisseau de pierre, là-bas à l'horizon des vergers ? Albi qui surgit dans une brume de chaleur.
Mon regard s'hypnotise à mesure que j'approche de cette cathédrale. Soixante dix huit mètres de briques empilées pour hisser cette nef unique. Sainte Cécile d'Albi fascine sans rassurer. Elle se voulait forteresse pour résister au éventuel soulèvement. Inviolable elle était, inviolée elle fut, malgré la guerre de Cent Ans et les guerres de religions.

Sue l'Equerre des Lices, au coeur d'Albi se dressent la statue de Laperouse, drapé dans sa cape et le buste un peu raide de Jean-Jaurès.

Au détour des petites ruelles, des fleurs et des plantes recouvrent de leur vert tendre un joli mur.

On ne peut pas quitter Albi sans une pensée pour l'enfant du pays, Toulouse-Lautrec. Ce grand peintre, atteint dans son âme et son corps, rejeté par son milieu social, va chercher son inspiration dans les maisons closes de la capitale. Mais, c'est dans sa ville natale que ses toiles ornent les murs d'un magnifique musée.




"Dans le Tarn qui roule et houle....
Tout le sang des cathares coule....."





samedi 15 octobre 2011

pain d'épice

Je suis d'une ville où le pain d'épice est une véritable institution. Ce gâteau, moelleux, sucré au miel, à l'anis étoilé, au gingembre,à la canelle est digne des contes d'Hansel et Gretel

 La première mention de pain d'épice de Bourgogne se retouve sur un cahier de doléance de 1702.
Jusqu'au début des années 1940, on dénombre dix fabricants comptant trois cent employés dans les grandes maisons
On trouve toujours dans le pain d'épice de Dijon, la farine de froment, le miel et les épices qui font sa réputation.

je ne résiste pas au plaisir de vous livrer son secret de fabrication

PAIN D'EPICE

- 25o gr de farine
- 125 gr de sucre en poudre
-1 cuillère à café de bicarbonate de soude
- 1 cuillère à café d'épices pour pain d'épices

Mélanger le tout

- ajouter un grand verre de lait chaud

Travailler la pâte puis

- ajouter 50 gr de beuure fondu chaud
- ajouter 150 gr de miel bouilland

Mettre selon votre gôut : noix,oranges confites, fruits confits etc.....moi souvent je mets des figues ou des oranges
FOUR TRES DOUX : 150° pendant 1 h


( se garde plusieurs jours )




Il y a la moisson de souvenirs dorés
Il y a la couleur des enfances perdues
Il y a les odeurs de pain d’épices ventrus
Il y a la saveur de nos amours d’été
                                                          René Char