jeudi 29 décembre 2011

Dijon

le palais des ducs de Bourgogne


Je vous propose une promenade dans les rues de Dijon  pour découvrir les nombreuses maisons à colombages, les hôtels particuliers et les ruelles pavées qui donnent à cette ville une apparence surannée.

Commençons par le coeur de la ville où se situe le magnifique palais des ducs de Bourgogne.
Charles le Téméraire nous invite à le suivre dans les splendides cuisines ducales où sont préparés les festins donnés à la Cour de Bourgogne. Ensuite, il nous entraîne en haut de la tour Philippe le Bon. Du haut de ses 46 mètres, elle nous offre Dijon à nos pieds.

La tour Philippe le Bel

En sortant de cette somptueuse demeure, Charles le Téméraire, tiens à  nous monter une petite chouette qui est gravée à l'angle de deux murs de l'église Notre-Dame. Les dijonnais aiment à toucher cette petite chouette qui porterait bonheur.


la chouette


Charles le Téméraire nous quitte pour aller rejoindre sa cour qui l'attend dans le magnifique jardin qui entoure le palais.
Maintenant, goûtons au plaisir de flâner dans ses ruelles piétonnes. Levons la tête pour admirer les habitations médiévales et regarder les clochers de ses églises qui se dressent, fiers de leurs histoires. Ne dit-on pas que Dijon est la ville aux cent clochers ?
cathédrale st Bénigne



Tiens!  Il pleut. Rentrons nous réfugier au musée des Beaux Arts ou au musée de la Vie Bourguignonne

La pluie a cessé. Reprenons notre déambulation qui nous mène place du Bareuzai .Pour essuyer les quelques gouttes de pluie qui perlent sur nos cheveux, nous allons déguster un thé au comptoir des colonies. Nous sommes charmés par les hôtels particuliers du XV ème siècle.




Le jour baisse doucement, il faur songer à renter mais nous reviendrons musarder dans cette charmante petite ville de province. il y a encore tant de choses à découvrir.


samedi 24 décembre 2011

Le poids de rien

" Dis-moi, combien pèse un flocon de neige ? " demande la mésange charbonnière à la colombe

" Rien d'autre que rien "  fut la réponse

 Alors à la colombe raconta  une histoire.

" J'étais sur la branche d'un sapin quand il se mit à neiger. Pas une tempête, non, juste  comme dans un rêve, doucement , sans violence. Comme je n'avais rien de mieux à faire, je commençai à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me tenais.
Il en tomba 3751952
Lorsque le 3751953 tomba sur la branche ( rien d'autre que rien, comme tu l'as dit ) celle-ci cassa "



Sur ce, la mésange s'envola

La colombe, une autorité en matière de paix depuis l'époque d'un certain Noé, réfléchit un moment et se dit " finalement, peut-être ne manque- t-il qu'une personne pour que tout bascule et que le monde vive en paix "

En ce jour de Noel ,j 'ai eu envie de vous faire partager ce texte qui m'a été donné il y a  quelques années par Guy Aurenche alors président de L'ACAT

lundi 19 décembre 2011

Le Bortsch


J'aime à me souvenir du bortsch que me préparait Louba lors de mes séjours à Kiev.




. Dans la cuisine ukrainienne, le bortsch occupe une place de choix. Cette soupe est parfaite pour braver les froides journées d'hiver.




Ingrédients pour cette délicieuse soupe.


1 chou blanc
1kg de viande de boeuf
4 pommes de terre
4 tomates bien rouges
500 gr de betteraves
50 ge de lard fumé
1/2 céleri rave
2 poireaux
2 carottes
2 dl de crème épaisse
2 beaux oignons
100 gr de lard gras
2 c à soupe de concentré de tomate
3 gousses d''ail
2 feuilles de laurier
sel et poivre

1. Plongez le bœuf (gîte, macreuse) et le lard fumé dans 3 litres d'eau bouillante. Écumez, laissez cuire 30 min pendant la préparation des légumes.
2. Nettoyez-les tous et coupez-les en petits morceaux.
3 Pilez l'ail et coupez le lard gras en très petits dés
4. Faites fondre les dés de lard dans une poêle, ajoutez l'ail puis les poireaux les carottes, les oignons, le céleri et les tomates, laissez fondre pendant 30 min en remuant de temps en temps.
5. Faites blanchir le chou à l'eau bouillante, égouttez-le et émincez-le.
6. Ajoutez tous ces légumes dans le bouillon où cuit la viande, au bout de 30 min de cuisson de celle-ci, ainsi que les aromates, l'assaisonnement et le concentré de tomates. Laissez cuire pendant 2 h.55 min avant la fin de la cuisson, ajoutez les pommes de terre.
7. Servez le potage avec de la crème fraîche et à volonté avec des pirojki (petits pâtés à la viande), des cornichons, une sauce ou du raifort.


touver sur le net

Priatnava appétita

dimanche 4 décembre 2011

la gougère

Aujourd'hui, je vous fais partager une autre recette de cette Bourgogne qui cache ses trésors dans les cahiers jaunis de nos grand-mères.

La gougère est une bouchée de pâte à chou au fromage, ronde et dorée. Initialement couronne de pâte à choux enrichie de fromage, elle se sert plutôt aujourd’hui en petits choux individuels.



 Commençons la recette pour 6 personnes

pour 150g de farine
90g de beurre
5 oeufs
1/2 de litre d'eau
150g de gruyère coupé en petits cubes
sel et poivre du moulin
une râpure de noix de muscade


préparation
1) Allumez votre four a 160°(th5-6)

2) Dans une casserole un peu épaisse versez l'eau, le beurre et le sel puis portez à ébullition à ce moment jetez la farine d'un seul coup, retirez vous un peu du feu et remuez énergiquement à la spatule en bois puis remettez vous sur le feu sans cesser de remuer jusqu'à ce que ce mélange se décolle de votre casserole.

3) Alors a ce moment, hors du feu, rajoutez vos oeufs un par un en remuant bien entre chaque, puis  incorporez les cubes de gruyère, poivre et un peu de noix de muscade.

4) Disposez votre pâte dans une poche (si vous ne savez pas le faire faites le à la cuiller)

5) Vous aurez alors sur votre plaque, 2 solutions : ou vous faites des gougères individuelles ou une grande couronne, dorez au pinceau avec un jaune d'oeuf et enfoncez sur la pâte le reste des cubes de gruyère.

6) Mettre dans le four  puis sortez les lorsqu'elles seront de belle couleur, et bien gonflées.

Sur une jolie nappe vous poserez un verre de ce merveilleux kir, apéritif idéal pour accompagner les gougères encore tièdes

un vrai kir c'est: 1/5 crème de cassis de Dijon 18° et 4/5 de blanc aligoté

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samedi 19 novembre 2011

Le brouillard

En novembre, à petits pas , le brouillard arrive. Il vient de la rivière et enveloppe de coton tout le village. Les bruits ouatés me parviennent du lointain.





Le brouillard prend tout, efface tout. Il angoisse par l'absence d'horizon, il pénètre et glace les os. Dans ce brouillard laiteux, tout est silence, les oiseaux se taisent, les animaux se terrent au plus profond de la forêt.

Je n'aime pas le brouillard. Les ombres ressemblent à des fantômes plantés sur la plaine. Les arbres se transforment en statues qui pleurent de froid. La rivière et la terre fument comme des vieux fourneaux qu'on aurait oublier de ramoner.

Je reprends mon thé et j'attends que le soleil souffle sur le brouillard. En vain


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lundi 14 novembre 2011

le rigodon

Après les oeufs en meurette je vous livre un dessert d'autrefois de la basse Bourgogne, le rigodon
La brioche était un plat de fête. On ne jetait rien. Avec les restes, on confectionnait une autre brioche, le rigodon. Ce gâteau était donné au boulanger qui le cuisait dans son four, après les fournées de pain.


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Ingrédients
250 g de brioche rassise / 4 oeufs + 3 jaunes d'oeufs / 100 g de cerneaux de noix hachés / 50 g de noisettes en poudre / une demi gousse de vanille / 1 pincée de cannelle / 75 cl de lait entier / 50 g de beurre + beurre pour le moule / 150 g de sucre en poudre / 2 cuillère à soupe de sucre glace



Préparation
1/ Fendez la gousse de vanille et mettez-la dans une casserole avec le lait, la cannelle et une pincée de sel. Faites chauffer sur feu moyen.

2/ Dans une jatte, cassez les oeufs et battez-les avec les jaunes et le sucre en poudre. Versez le lait bouillant par-dessus en fouettant. Raclez avec un couteau les petits grains de la gousse de vanille et ajoutez-les dans la crème. Ajoutez les noix, les noisettes et la brioche émiettée.

3/ Préchauffez le four à 200°C (th. 6)

4/ Beurrez largement un moule à manqué et versez-y la préparation. Parsemez de morceaux de beurre. Plongez le moule dans un bain-marie tiède et faites cuire au four 20 min. Baissez la température (180°C, th. 5) et poursuivez la cuisson encore 40 min.

5/ Laissez refroidir avant de démouler. Juste avant de servir, saupoudrez de sucre glace. Accompagnez le rigodon d'une compote de fruits frais (abricots, fraises ou rhubarbe), ou de pêches de vigne au vin.
vous le dégusterai  avec un bon thé bien chaud,, un châle sur les épaules. Le chat dormira à vos pieds. Cela ressemblera un peu au bonheur.

vendredi 11 novembre 2011

les femmes dans la guerre

Combien de livres dans le monde ont été écrits sur la guerre ?  J'imagine des milliers. La guerre est raconté par des hommes.La guerre c'est des mots masculins, des sensations masculines, des portraits masculins.

Et les femmes dans la guerre ? ont-elles eu le droit de parler, d'expliquer, de décrire la guerre ? Pas vraiment. Pourquoi ?
Je pense qu'un complot invisible des hommes et de notre manque de curiosité ont mis une chape de plomb sur les femmes. La guerre serait-elle une histoire d'homme ?

Les hommes ont quitté leurs fermes ou leurs mines et sont partis pour le front.

Les femmes ont quitté leurs campagnes ou les cocons douillets des familles et sont parties travailler dans les usines d'armement. Elles travaillent jusqu'à 11h par jour « Si les femmes qui travaillent dans les usines s’arrêtaient vingt minutes, les Alliés perdraient la guerre »  Joffre.

Les femmes s'engagent comme infirmières, elles assistent les chirurgiens sur le champ de bataille. De jour comme de nuit des ambulances pleines de blessés arrivent dans les hôpitaux de fortune. Comment raconter la souffrance et la mort ?

Les femmes dans les guerres ont tout connu, le bruit des canons, le froid, les cadences infernales, le sang, la douleur des blessures, elles ont aussi connu la fraternité, la solidarité, l'entraide.

Aujourd'hui, ce 11 novembre, je voulais parler un peu de l'histoire d'une guerre. Une histoire féminine.



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mercredi 9 novembre 2011

la pluie

Je tiens ma tasse de thé bien chaude entre les mains et je regarde par la fenêtre.
Je regarde la pluie qui tombe tranquillement sur le banc de pierre.




Le ciel déroule ses nuages gris et il pleure, la journée va paraître plus triste.

Tout est silence dans la maison, seul me parvient le cliquetis de l'eau sur le banc. La pluie me calme et m'apaise. J'aime ces instants fugaces comme une fleur mourante.

Et je  reste, là, devant la fenêtre, à regarder les gouttes de pluie coulées sur les vitres.

je porte la tasse de thé à mes lèvres. Le thé est froid.

mardi 1 novembre 2011

lettre ouverte à mon amie ukrainienne

Aujourd'hui 1er Novembre, en France on honore les morts en déposant de gros bouquets de chrysanthèmes et les fleurs éclatantes transforment les cimetières en mosaïque diaprée de jaunes et blanches, rouges et mauves, l'étendue morne de la veille.
Aujourd'hui, j'ai une pensée toute particulière à tous ces disparus qui ont modelé cette France où je suis née.

Mais mes pensées me ramènent souvent à toi, Stelvana, pour qui j'ai eu un coup de coeur. Tu  forces le respect et l'admiration.Toi qui vis dans un pays où le régime soviétique n'a accordé aucune trêve.

Je vis à l'ouest, où le ciel sourit aux hommes libres de leurs vies.

Tu vis  à l'est où les nuages noires déversent leurs pleurs sur les peuples soumis.

En ce 1 er Novembre, je pense à tous les ukrainiens qui n'ont eu que pour linceul, la terre glacée de Sibérie. Je souhaite que ce drapeau national aux couleurs bleue et jaune continue à se dresser dans le ciel de ton pays avec fierté. Je sais que par ta foi, ton mari, tes enfants, ton peuple, l'ukraine, vous offrira à nouveau le bonheur.





opéra de Kiev




cathédrale sainte Sophie


beaucoup de ces bus circulent à kiev


le métro de Kiev tout simplement une merveille
chaque station est différente


 Trois millions d'ukrainiens habitent  dans ces immeubles 

mardi 25 octobre 2011

Dole

Le Doubs est le miroir dans lequel se reflète une charmante ville du Jura, Dole
Dole fut la capitale de la Franche-Comté jusqu"en 1674 et elle est toujours une vieille ville fière et noble.

Un après-midi de grand soleil je suis partie, avec mon amie Marielle,  à la conquête de ses très nombreuses maisons anciennes. Elles renferment de beaux portails sculptés, des tours, des puits.......Dans ses cours se dissimulent des écrins de verdure. Chaque rue, chaque monument nous raconte une histoire.



Le clocher carré de l' Eglise Notre Dame constitue, en quelque sorte, l'emblème de la ville. Les quelques hôtels particuliers qui ont échappé aux guerres témoignent d'un passé prestigieux.

Dans une ruelle sombre et ventée se cache une crémerie, la plus ancienne de la plus ville. En poussant la porte une odeur de souffre, d'ammoniaque, de moisissures nous envahie. Odeur si caractéristique du fromage. Et quels fromages! Le comté et le morbier qui  ont fait la réputation du Jura.

Notre flânerie nous entraîne doucement au pied de la bien modeste maisons des tanneurs où naquit Pasteur. Nous découvrons sur la ravissante place aux fleurs,  un charmant salon de thé. Nous dégustons un délicieux thé à l'orange au son du carillon de l'église Saint-Jean.

Le soleil commence à décliner. Il est temps de rentrer.

mardi 18 octobre 2011

Albi

Quel est cet énorme vaisseau de pierre, là-bas à l'horizon des vergers ? Albi qui surgit dans une brume de chaleur.
Mon regard s'hypnotise à mesure que j'approche de cette cathédrale. Soixante dix huit mètres de briques empilées pour hisser cette nef unique. Sainte Cécile d'Albi fascine sans rassurer. Elle se voulait forteresse pour résister au éventuel soulèvement. Inviolable elle était, inviolée elle fut, malgré la guerre de Cent Ans et les guerres de religions.

Sue l'Equerre des Lices, au coeur d'Albi se dressent la statue de Laperouse, drapé dans sa cape et le buste un peu raide de Jean-Jaurès.

Au détour des petites ruelles, des fleurs et des plantes recouvrent de leur vert tendre un joli mur.

On ne peut pas quitter Albi sans une pensée pour l'enfant du pays, Toulouse-Lautrec. Ce grand peintre, atteint dans son âme et son corps, rejeté par son milieu social, va chercher son inspiration dans les maisons closes de la capitale. Mais, c'est dans sa ville natale que ses toiles ornent les murs d'un magnifique musée.




"Dans le Tarn qui roule et houle....
Tout le sang des cathares coule....."





samedi 15 octobre 2011

pain d'épice

Je suis d'une ville où le pain d'épice est une véritable institution. Ce gâteau, moelleux, sucré au miel, à l'anis étoilé, au gingembre,à la canelle est digne des contes d'Hansel et Gretel

 La première mention de pain d'épice de Bourgogne se retouve sur un cahier de doléance de 1702.
Jusqu'au début des années 1940, on dénombre dix fabricants comptant trois cent employés dans les grandes maisons
On trouve toujours dans le pain d'épice de Dijon, la farine de froment, le miel et les épices qui font sa réputation.

je ne résiste pas au plaisir de vous livrer son secret de fabrication

PAIN D'EPICE

- 25o gr de farine
- 125 gr de sucre en poudre
-1 cuillère à café de bicarbonate de soude
- 1 cuillère à café d'épices pour pain d'épices

Mélanger le tout

- ajouter un grand verre de lait chaud

Travailler la pâte puis

- ajouter 50 gr de beuure fondu chaud
- ajouter 150 gr de miel bouilland

Mettre selon votre gôut : noix,oranges confites, fruits confits etc.....moi souvent je mets des figues ou des oranges
FOUR TRES DOUX : 150° pendant 1 h


( se garde plusieurs jours )




Il y a la moisson de souvenirs dorés
Il y a la couleur des enfances perdues
Il y a les odeurs de pain d’épices ventrus
Il y a la saveur de nos amours d’été
                                                          René Char

vendredi 30 septembre 2011

La bougie

la faible lumière de la bougie provoque des ombres et leur donne une âme, un passé, une présence. Elle vacille, elle ne se contente pas de régner, elle domine les sens et assombrit le regard,  inspire-t-elle à la poésie ?
Tout reflète cette tranquille possession de l'esprit et de l'être

Elle captive le regard, les yeux reviennent sur cette flamme, elle grandit dans un inlassable mouvement, obligeant le regard à s'accrocher, à suivre cette danse toujours plus longue, toujours plus lascive mais révélant à chaque évolution, un esprit nouveau
La bougie serait-elle un sérum de vérité ?
Devant elle, j'ai envie de tout confier sans avoir à me justifier

je regarde la flamme de la bougie qui prend tour à tour différents aspects, elle apaise, elle tourmente pour de nouveau apaiser. La pensée ne suit plus, seuls les sentiments restent devant cette flamme.

je ferme les yeux. Si je ne vois plus la bougie, je l'imagine. Elle aussi déroule ses sentiments et les projette sur les murs faisant vacciller son ombre. L'influence est totale et j'éprouve une certaine paix.

jeudi 25 août 2011

les petits savons

Près de chez moi , il y a une abbaye dans laquelle vivent des bénédictines. Je m'y rends régulièrement pour faire le plein de savons et autres douceurs.

Les savons sont naturels. Ils sont fabriqués entièrement par les religieuses. Chaque savon est unique.

Celui de la verveine me rappelle l'odeur suave qui se dégage de cette fleur, les soirs d'été. Que dire des notes boisées ou épicées que donnent les petits savons à la rose ? ils dégagent une odeur forte et capiteuse au creux de la main. Il y a l'ineluctable petit savon à la lavande. Celui-là, je le cache dans les draps. ils se gorgent de son parfum si nostalgique, parfum de l'enfance et ma grand-mère. J'aime le savon blanc, cette couleur si pure donnée par le magnolia et l'odeur de citron qui s'en dégage.

Et puis ce soir dans mon bain, je laisserai glisser sur ma peau la crème du petit savon à la cannelle et orange.Le parfum de l'orange, plein d'énergie, se mêle agréablement à celui de la douce odeur de la  cannelle.



jeudi 18 août 2011

jolie pêche sanguine

Au retour d'une promenade j'ai trouvé devant ma porte un beau panier dans lequel se lovaient des pêches de vignes
C'est avec gourmandise que j'en mord une, elle est douce et savoureuse dans la bouche. Son jus couleur sang coule entre mes doigts. Quel plaisir !
Surtout, ne pas tout manger. En garder pour les transformer en délicieuses confitures et gelée.
Je ferme les yeux et il me revient en mémoire le goût de la gelée de pêche qui se répand sur une tranche de brioche encore chaude.

Photo du site Vivre au vert



mercredi 10 août 2011

Sous le tilleul

On le rencontre près des églises et autour des places des villages. Chez mes grands-parents, le tilleul s'élançait, majestueux, fier, au milieu de la cour. Je me souviens de son parfum. Il embaumait par ses petites fleurs jaunes pâles appréciées des abeilles

J'aime le tilleul. J'aime ce grand arbre avec ses branches qui tombent avec élégance, le revers argenté de son feuillage et quand la brise joue avec ses feuilles, cela donne envie d'en planter un dans son jardin.

Autrefois, à la campagne, les mamans installaient les berceaux sous les tilleuls en fleurs pour que le sommeil de leur bébé soit calme et paisible.

Et moi, j'aime rêver sous le tilleul.