mardi 28 février 2012

Une réalité qui laisse songeur

Si on pouvait réduire la population du monde en un village de 100 personnes tout en maintenant les proportions de tous les peuples existant sur la terre ce village serait composé :

57 Asiatiques
21 Européens
14 Américains.
8 Africains

il y aurait :

52 femmes et 48 hommes
30 blancs et 70 non-blancs
30 chrétiens et 70 non-chrétiens
89 hétérosexuels et 11 homosexuels
6 personnes posséderaient 59% de la richesse totale et tous les 6 seraient originaires des Etats-Unis
80 seraient mal logés
70 seraient analphabètes
50 souffriraient de malnutrition
1 serait en train de mourir
1 serait en train de naître
1 posséderait un ordinateur
1 aurait un diplôme universitaire

Si l'on considère le monde de cette manière, le besoin d'accepter et de comprendre devient évident.
Prenez en considération ceci :

Si vous vous êtes levé ce matin avec plus de santé que de maladie, vous êtes plus chanceux que le million de personnes qui ne verront pas la semaine prochaine.
Si vous n'avez pas connu le danger d'une bataille, la solitude de l'emprisonnement, l'agonie de la torture, l'étau de la faim, vous êtes mieux loti que 500 millions de personnes.
Si vous pouvez aller à l'église sans peur d'être menacé, torturé ou tué, vous avez plus de chance que 3 milliards de personnes
Si vous avez de la nourriture dans votre frigo, des habits sur vous, un toit sur votre tête, vous êtes plus riche que 75% des habitants de la terre
Si cous avez de l'argent à la banque, dans votre portefeuille et de la monnaie dans une boîte, vous faites partie des 8% de personnes des plus privilégiés du monde
Si vos parents sont encore vivants et toujours mariés, vous êtes des individus réellement rares
Si vous lisez ce message vous ne faites pas partie des 3 milliards de personnes qui ne savent pas lire


trouver sur le net

Auteur inconnu

jeudi 23 février 2012

Cuba

Des retraités se balancent dans des rocking-chairs, des jeunes gens promènent des oiseaux en cage, des chiens errent dans les rues, des femmes, assissent sur les trottoirs, brodent des nappes blanches,  des joueurs de dominos animent les rues.

je suis à la Havane.



je flâne dans les rues. Tout en regardant les façades des maisons ornées de grilles en fer forgé et d'arcades , des échos de musique salsa me parviennent., des éclats de voix aussi. Les cubains discutent " ou ? quand ? "  Pour se nourrir ou se déplacer, l'information est un élément de la débrouillardise cubaine.




j'arrive doucement devant le capitole, je me glisse à l'intérieur. L'air prend une odeur de sueur mêlée de rhum.



le capitole, aujourd'hui le ministère des sciences


Mes pas me mènent devant l'hôtel Ambos Mundos où descendait Hemingway. l'hôtel est superbement rénové.
Et puis le marché artisanal et la cathédrale m'accueillent avec toute la gentillesse des cubains. Plus loin encore, je découvre une immense place dominée par l'image emblématique du Che.



Tout à coup au détour d'une ruelle, Cayo hueso, un quartier encore inconnu,comme insoumis, loin des circuits touristiques, poussiéreux, pauvre et délabré s'offre à moi.;  Je suis dans la Havane, meurtrie, rongée par le sel, ballottée par l"histoire mais fiere de son passé.









Lorsque je quitte la ville, la chaleur écrasante est devenue plus légère. Je retrouve la lumière dorée qui rend Cuba si magique.


"Je peut dire que le pays qui a eu le plus d'influence culturelle à Cuba, après l'Espagne, fut la France " Castro

vendredi 17 février 2012

La plume

J'ai 6 ans et je trace des lettres sur un cahier d'écolier avec une plume Sergent-major. Je trempe la plume dans l'encre violette de l'encrier en porcelaine.
Que de soucis avec la plume, il y a souvent de l'encre entre mes doigts et la feuille. La plume gratte le papier lorsque j'appuie trop fort et puis des pâtés apparaissent sur la page.
Mais quelle joie de voir l'écriture ronde et hasardeuse devenir lisible, plus rapide et élégante.




J' ai 15 ans et j'écris des mots sur des feuilles de classeur avec un bic. Les pleins et les déliés ont disparu, ils ont laissé place à une écriture plus libre, moins précise et surtout moins appliquée.

J'ai 20 ans et j'écris  avec un stylo-plume. je ne trempe plus la plume dans l'encrier mais je place des cartouches d'encre dans le stylo.

Depuis je n'ai jamais cessé d'écrire avec une plume. Est-ce le parfum de l'enfance ? Est-ce l'émotion liée aux premiers mots écrits ? Est-ce la couleur si particulière de l'encre violette que l'on ne trouve que dans les écoles d'autrefois ? je ne sais pas.

Je suis à la retraite et j'écris avec un magnifique Montblanc, cadeau de mes collègues de travail.





"On ne revient pas de certaines impressions de l'enfance. Elles fixent la couleur de l'âme " Jean Guehenno

dimanche 12 février 2012

Le jambon persillé

Des générations de cuisinières ont noirci des cahiers de recettes, ajoutant de nouvelles pratiques aux anciennes.
Aujourd'hui, je lis la recette qui a fait la réputation de la Bourgogne : le jambon persillé et je ne résiste pas au plaisir de vous la confier.


trouver sur le net



 1kg d’épaule de porc salée et 500 gr de noix de jambon salée à faire dessaler la veille
dans de l’eau régulièrement changée
400 gr de couenne

2 litres bouillon de volaille ou bouillon de boeuf

2 pieds de porc
1 pied de veau
5 gousses d’ail
1 poireau
3 carottes
3 oignons
1 tige de céleri
5 tiges d’estragon
Tiges de persil
3 tiges de cerfeuil
6 baies de genièvre
4 clous de girofle
1 bouquet garni

A rajouter au hachis
300 gr de persil haché
10 gousses d’ail hachées
5 cl de vinaigre de Xérès
5 cl de vin de Bourgogne rouge ou blanc


Réalisation

Mettre à chauffer l’épaule et la noix de jambon avec aromates dans le vin, ajouter le bouillon, la couenne, les carottes, les oignons, le poireau, les fines herbes et les pieds de porc et de veau pendant 2 à 2H30.
Ne pas saler le bouillon, adjoindre la moitié du vinaigre.
Après la cuisson, retirer la viande, la couenne et les pieds de porc et de veau, puis le jus de cuisson.
Hacher les pieds désossées et la couenne et mélanger avec le persil et l’ail hachés. Assaisonner et verser le reste du vinaigre.
Passer la cuisson au chinois étamine et maintenir à température (40° à 50° C).
Dresser en alternance la viande, la couenne et le persil dans un saladier.
Terminer avec une couche de persil d’un demi-centimètre.
Verser le bouillon après avoir rectifié l’assaisonnement (n’hésitez pas à rajouter du vinaigre si nécessaire)
Retourner une assiette sur la préparation puis presser à l’aide d’un poids de 2 à 3 kg et conserver au frais durant 24 heures

les vignes de Bourgogne au repos


" Joyeux enfants de la Bourgogne.....Nulle part au monde, l'esprit et la chair ne font si bon ménage qu'en vous " Gaston Roupnel

dimanche 5 février 2012

La neige

Cette nuit la terre s'est endormie sous une douce couverture que les flocons blancs ont brodé. Et dans le matin naissant, je regarde la neige de la nuit.

Le clocher de l'église, les toits des maisons, mon vieux banc de pierre sont ouatés. Le jardin est d'une blancheur éclatante, seules,  les boules rouges du houx apparaissent.





Le vent souffle dans le grand sapin, la neige glisse de ses branches et tombe sur le sol en pluie d'étoiles.
Tout est silence, même le temps semble somnoler. Le monde est ralenti, le coeur de la nature bat paisiblement et lentement.



La neige sympbolise l'hiver. J'aime ce moment de froid qui m' oblige à me blottir dans ma maison. La neige me force à faire une pause pour mieux me retrouver.
 Souvent, l'hiver, inspire ma vie.



"Et quand viendra l'hiver aux neiges monotones, je fermerai partout portières et volets"
 Baudelaire