samedi 25 août 2012

La prodnovista


Anna, très élégante dans son costume bleu marine et blanc, me demande mon passeport et mon billet. " Kharacho " me dit-elle  ( c'est bon ) et moi de lui répondre "spassiba"

Photo prise avec la permission d'Anna

Anna est une prodnovista. Une prodnovista est une personne chargée de prendre soin des voyageurs et d'entretenir le wagon pendant tout le trajet du transsibérien. La  prodnovista veille à ce que tout soit propre et nettoie plusieurs fois par jour. Elle vide les poubelles,  lave le couloir et les toilettes, elle  remet de l'eau dans le samovar afin d'avoir de l'eau chaude 24h sur 24. Elle fournit draps, couvertures et chaussons.



Les draps

Le samovar

Les prodnovistas vendent contre quelques roubles thé, cafés ou petits gâteaux.

Anna et sa collège Olga gèrent les descentes et les montées dans le train.
En France lorsque le train repart, il y a une annonce faite au micro, en Russie, rien. Le train repart. Il faut donc surveiller les prodnovistas. Elles sont sur le quai, devant leur wagon et vérifient que les gens soient montés.


A certains arrêts des femmes russes viennent vendre leur production locale, fruits et légumes, poissons  séchés, parfois du  bortsh ( la soupe russe ) à des prix très bas.

Le poisson séché

Les prodnovistas sont les véritables anges gardiens de ces trains.


Olga







 







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samedi 18 août 2012

Beaune

 Un des joyaux de la Bourgogne mérite que l'on s'y arrête un moment. Ce joyau s'appelle Beaune. Cette ville médiévale au charme suranné est célèbre pour ses Hospices.

Suivez-moi,  je vous entraîne dans ses rues bordées de maisons en pierre. Regardez bien les maisons et dites moi ce qui vous surprend.
Ah! oui, les toits vous étonnent ? Ils sont vernissés et colorés. Les tuiles de couleurs rouges, vertes, noires et jaunes, formant des losanges habillent les toits de surprenantes tapisseries.


Après avoir quitter les halles, nous arrivons devant le couvent des Cordeliers qui fut construit en 1243. Aujourd'hui, nous admirons un petit jardin à la place de l'église.



Le petit jardin

A une enjambée de là , nous sommes dans la cour d'honneur du célèbre Hôtel-Dieu. L'établissement hospitalier ouvre ses portes en 1452. l'activité hospitalière continua en ces lieux jusqu'en 1980.


Les célèbres Hospices dans lesquels fut tourné une partie du film " La grande vadrouille "

Intérieur de l'Hospice

Beaune nous offre ses magnifiques remparts qui forment un chemin de ronde de plus de 2km. En suivant les boulevards, nous découvrons les tours, les jolis jardins, les bastions fortifiés qui donnent à cette promenade tout son intérêt.
Des écrins de verdure





Vous partez ?  Mais avant de nous séparer, permettez-moi de vous présenter un lieu qui fait la richesse et la renommée de Beaune.


La vigne qui donne les grands crus de la côte de Beaune

Beaune nous a ouvert ses bras toute une journée alors je  partage ce billet avec mon amie Marielle du blog "voyages en gourmandise " et avec Marielle du blog de " Marielle en dilettante"







dimanche 12 août 2012

La Mongolie orientale

La steppe, aux couleurs de mousses qui recouvre la terre mongole à l'infini, est là devant moi.

La steppe

la carte postale se déroule sous mes yeux : troupeaux de chevaux sauvages, troupeaux de chèvre et moutons, yourtes disséminées çà et là.

Chevaux sauvages

Chèvres et moutons



Les yourtes posées çà et là dans la steppe


Le ciel finit de rosir lorsque j'arrive au village. Les animaux sont là, dans le corral, ils attendent le moment  de la traite. Traite faite exclusivement par les femmes. Les juments sont traitent six fois par jour.

Attente de la traite

J'entre dans la yourte du pied droit sans heurter le seuil comme mon guide me l'a expliqué. Une jeune femme me reçoit en m'offrant l'aïrak, lait de jument fermentée. C'est la boisson national des Mongols.




Sur de grands plateaux, des fromages séchés attendent de durcir pour être mis à ramollir dans les potages.

Fromages séchés

Dans la yourte, il y a de jolis meubles peints en orange, avec des motifs floraux.  Entre les poteaux centraux, le poêle sur lequel sera cuit les buzz ( genre de raviolis chinois )

Magnifique coffre en bois peint

Yourte dans laquelle j'ai dormi

Mes hôtes qui m'ont permis de les photographier

La Mongolie ne s'invente pas, elle se vit, au hasard des rencontres sous la beauté de l'impressionnante steppe.



mercredi 8 août 2012

Le potager

Mon jardin réveille la nostalgie du temps de mon enfance lorsque j'aidais ma grand-mère à cueillir les légumes  de son potager. Je repense souvent à ces moments inoubliables de bonheur et de plaisir partagés avec ma grand-mère. Nous ne parlions pas en cueillant les haricots verts ou petits pois mais de temps en temps nos regards se croisaient et tout était dit.

A cette époque le potager était indispensable pour nourrir la famille. Des légumes de toutes sortes trouvaient leurs places dans ce grand jardin.


Les tomates mûrissent doucement


Les salades sont souvent le refuge des escargots ( bien sur de Bourgogne )

Je suis Manon, une des petites filles d'Alixe et maintenant c'est moi qui partage ce plaisir avec ma mamie. Elle me transmet le respect de la nature, elle m'apprend le cycle des saisons  et l'envie de goûter aux différentes saveurs des légumes: amertume, acidité, fraîcheur,  tendresse, sucres ou âpreté.
.Je me régale non seulement de ces légumes mais je suis  heureuse de découvrir et de comprendre le jardin familiale.


L'oseille et son acidité appréciées dans un potage

Une histoire familiale peut s'écrire aussi  avec des carottes, des pommes de terre, des courgettes, des petits pois et beaucoup d'amour que ma mamie m'offre.


« Mieux vaut une portion de légumes avec de l'amour, qu'un bœuf gras avec de la haine. »
Proverbe français,

  Petites fleurs pour égayer les allées du jardinet

Billet écrit à quatre mains avec ma petite Manon ( 13 ans )

samedi 4 août 2012

Thamina Koshistani


Thamina Koshistani, seule femme de la délégation afghane de ces J.O. de Londres. Aujourd'hui, je m'adresse à toi et à toutes les femmes d'Afghanistan dont je connais si peu de choses.

Ce que je sais de vous,  femmes afghanes, je le sais à travers mes lectures dans les médias..Vous êtes prisonnières de fous fanatiques, enfermées dans vos prisons de tissu, cloîtrées dans vos maisons. Ils vous privent de ce bien le plus précieux, l'étude et c'est de la connaissance que vient  la conscience de la liberté.
Les talibans, ces imbéciles, appartiennent à l'immense meute d'hallucinés et de lâches. De quelle religion moyenâgeuse sont-ils pour vous torturées, vous violées, vous soumettent à des lois sordides, infâmes et abjects?


Aujourd'hui,, Thamina, tu es là, dans ce grand stade de Londres. Tu es venue nous dire : Le printemps refleurira et enfin libre nous pourrons revivre.

J'espère et je le crois


Demain ?


"IL existe en Afghanistan depuis des siècles des oeuvres de Dieu, certaines magnifiques, d'autres moins. Les talibans sont en train de les détruire. Depuis longtemps. L'Unesco ne les a pas classées au patrimoine de l'humanité. Et l'humanité se tait. Ces oeuvres là, ce sont les femmes."
 auteur inconnu