Le désert de Gobi

Je suis dans le transsibérien depuis plusieurs jours et je commence à perdre la notion du temps. J'ai franchi plusieurs fuseaux horaires.
Les troupeaux et les yourtes se font plus rares et l'air devient plus sec, les paysages plus arides, plus pauvres et plus ingrats.
Le train entre dans le désert de Gobi.

Terre rouge du désert

Le désert de Gobi est d'une beauté à couper le souffle. Un sentiment intense et violent m'envahi devant tant de splendeur. Le spectacle est magnifique dans ce désert lunaire aux couleurs sable, rouille, vert et ocre. Au milieu de cette nature grandiose, j'aperçois quelques yourtes posées, là, sur le sable. Des animaux sont gardés par un chien.

 Des yourtes au milieu du désert

 Quelques touffes d'herbe dans le désert

                                               

                                                                Rare point d'eau 

Le train continue lentement  son périple à travers le désert. La Mongolie s'éloigne. Au loin, je découvre des mines et des villages de mineurs plantés au milieu de nulle part.

                                Village de mineurs où  cohabitent jusqu'à 53 nationalités

Une mine de cuivre

Une autre mine

Dans de gigantesques nuages de poussière, des centaines de camions bâchés  se suivent sur des pistes défoncées.

Le train ralentit et s'arrête à Saynshand Choyr ,dernière ville minière du désert. Il reste des bâtiments hideux de l'ère soviétique. Je descends sur le quai, la chaleur est étouffante ( 39° ) Des gens vivent là. vivre ici.?  Quelle vie entre mines et poussières ? Souvenirs et regrets ?

La faucille et le marteau sont toujours présent

A l'approche de la Chine, le décor change. Les montagnes font leurs apparitions sous la brume et la pluie.

Erlian, frontière chinoise.

" il faut mieux naître taureau dans les montagnes du kanghai qu'homme dans le désert de Gobi "

Proverbe mongol